Bulletin Quotidien No. 5
6 mars 2000, New York CSW WomenAction 2000 - Live at CSW
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Éditorial - Soyons conscientes de notre force!
Lors de cette rencontre, comme dans la plupart des conférences internationales, on peut compter autant de propositions et de positions que de participant-e-s. Différents niveaux d’organisations nous caractérisent: certaines ONGs sont habituées au système ONUsien, d’autres, en particulier celles du Sud, le sont moins. Certaines passent leur temps à courir après des bribes de renseignements. Toutes les informations relatives à notre stratégie féministe doivent circuler. Pourquoi alors ne pas coordonner nos efforts? Certes, nos ennemis communs rôdent. Mais ne sous-estimons pas notre force. Notre nombre, comme la qualité de nos propositions sont autant d’armes que nous pouvons leur retourner. Naïves? Certainement pas. Lucides, plutôt. Nous restons convaincues que plus d’ouverture, de diffusion de l’information ne fait que favoriser l’influence que nous devons avoir sur l’opinion publique concernant les questions de genre.
Approprier les TIC - Et vous? Cinq ans après la conférence de Beijing, les femmes ont réalisé toutes les recommandations du Programme d’Action qui s’adressaient à la société civile. Nous avons favorisé les progrès vers l’égalité dans les différents médias; nous avons crée et renforcé nos propres mécanismes médiatiques et communicationnels; nous avons crée des réseaux pour faciliter les échanges entre citoyens et nous avons favorisé à nos mouvements l’accès aux nouvelles technologies. Ainsi, en affirmant l’esprit collectif exprimé dans la Section J du Programme d’action de Beijing, nous faisons appel à l’ONU pour adopter ceci: Notre aspiration d’inclure le droit des femmes à communiquer comme enjeu prioritaire dans l’Agenda des Nations Unies pour le 21e siècle, comme contribution aux processus actuels et futurs de bâtir des démocraties basées sur le pluralisme et dans la promotion d’une culture de paix.
Entretien - La transparence des structures de la CDD Selon Minu Hemmati, coordonnatrice du Caucus des femmes de la Commission du développement durable, la transparence constitue la différence la plus remarquable entre le fonctionnement de la CDD et celui de la Commission de la condition de la femme. Les activités tenues par les ONG en prévision de la session de la CSW ne sont pas démocratiques. Comment pouvons-nous exiger des gouvernements qu’ils fassent preuve de transparence si nous n’en sommes pas nous-mêmes capables? Les ONG de la CDD ont travaillé très fort pour mettre en place un processus transparent et démocratique. Aujourd’hui, des centaines de personnes peuvent prendre part aux activités de manière très efficace. Le caucus des ONG de la CDD a établi une réglementation. Par exemple, le Comité directeur est élu. La coprésidence du caucus des ONG fait l’objet d’élections annuelles. Des règles précises déterminent le nombre de groupes requis pour la formation d’un caucus. Tout caucus doit avoir un énoncé de mandat. La CDD fonctionne comme un forum multilatéral, structuré en fonction des grands groupes identifiés dans l’Agenda 21 (Rio de Janeiro, 1992), dont l’Industrie, la Technologie et l’Agriculture. "Presque tous les caucus ont une liste de discussion. Pendant la session de la CDD, une heure est réservée aux débats. Mais les sujets abordés au cours de cette heure ont déjà fait l’objet de discussions ouvertes entre les participants, par le biais des listes de discussion et au cours de réunions préparatoires. La présidence de la CDD s’implique énormément dans le processus, par des voyages et des rencontres avec les groupes d’intérêts." Madame Hemmati compare ce qu’elle vient de décrire avec la façon dont les documents de la CCF sont réalisés. Il y a très peu de contributions concernant le chapitre K, sur l’environnement. La plupart des gouvernements n’ont produit aucun rapport sur le sujet et seul un petit nombre de rapports alternatifs issus des ONG en rendent compte. "Certains des renseignements contenus dans le Outcomes document sont erronés; la majeure partie est arbitraire. On ne traite pas des nouveaux problèmes, tels que les problèmes de santé liés à l’environnement et les réfugiés de l’environnement. Tout compte fait, le Outcomes document ne rend pas vraiment compte de ce qui a été accompli par la CDD."
NTIC - Occupons les ondes! L’Asociación de Comunicaciones Feminist Interactive Radio Endeavour (AC FIRE) a pour ambition de mettre en contact les voix , les technologies et les actions... en donnant plus la parole à celles qui l’ont moins. A partir du mot ‘voix’ on peut entre ‘son en direct’. La radio devient alors une évidence. Elles produisent une émission de radio féministe mensuelle sur le Web en espagnol et en anglais qui couvre des sujets variés dans une perspective de genre. Afin d’élargir les réseaux de femmes au niveau local, national, régional et mondial, elles diffusent leurs programmes vers une plus grand public, sur un canal local: une émission hebdomadaire appellée ‘Está Legal’ à 10h du matin, les mercredis sur Radio America (au Costa Rica), 780 AM. Pendant le PrepCom, le 8 mays, elles vont mettrent tout leur éenergie dans un programme local dont les prinicpaux sujets sont la Marche Mondiale, la grève fémisniste et AMARC. Les 6, 7, 8 13 et !$ mars, elles produiront une heure de radio interactive sur le Net, en espagnol et en anglais. Elles sont très productives en matière de développement de la place des femmes dans les médias, puisqu’elles publient un bi-annuel appelé "Voices on FIRE." Et pour finir, elles viennent de publier un livre "Women's Voices on FIRE", relatant l’évolution et la philosophie de FIRE. TIC avec une perspective de genre - Advocacy En tant que présidente du Groupe de travail Genre de la Société de l’Information africaine (AIS-GWG), Gillian Marcelle est formelle: ‘Il existe encore d’importantes disparités géographiques dans le développement des réseaux mondiaux d’information et des communications, et nous devons travailler là-dessus. Et nous devons travailler là-dessus. Il y a des disparités dans l’usage mais aussi dans les contenus. Pour l’instant, "les pays développés profitent davantage des nouvelles technologies", pense-t-elle. Elle ajoute que l’Afrique du Sud a une approche positive. Même si les Africaines vivent des carences matérielles sérieuse et ont de graves difficultés à avoir accès aux structures décisionnelles publiques et des postions de pouvoir, une politique réelle a été lancé afin d’intégrer les femmes à l’usage des TIC. Tous les moyens mis en œuvre ont été contextualisés. De plus, on a consulté la société civile, et "il faut renforcer cela". Aujourd’hui, AIS-GWG ira joindre le Caucus Genre à la conférence Global Knowledge II. AIS-GWG a commencé à explorer des possibilités de partenariat avec la ITU Gender Task Force et avec la UN-ECA, African Information Society Initiative. Quelles sont les opportunités pour les femmes au sein de cette initiative? La question demeure. Contact: www.impactafrica.org
Régions Appel à aider les victimes d’inondation au Mozambique Nous, les femmes du Caucus des ONG de femmes africaines qui assistent à la 44e session de la CSW de l’ONU sommes profondément préoccupées par le manque de réponse à la crise actuelle des inondations au Mozambique. Les pertes de vies sont déjà nombreuses. Des dizaines de milliers de vies seront perdues si les missions de secours ne sont pas intensifiées et si de la nourriture et de l’eau potable n’atteignent pas immédiatement les victimes. Nous avons regardé et écouté avec horreur les appels du gouvernement du Mozambique qui ont suscité si peu de réponse de la part de la communauté internationale. Le Mozambique est l’un des pays les plus pauvres au monde et dispose de peu de ressources pour répondre à une crise aussi massive. Nous applaudissons les gouvernements de la région qui ont fourni des hélicoptères. Il faut cependant beaucoup plus que cela si nous voulons épargner des vies et éviter que la tragédie s’étende. Déjà nous avons été témoins de la mort d’une grand-mère, qui a chuté d’une arbre et s’est noyée alors qu’elle aidait à mettre au monde son nouveau petit-fils en haut d’un arbre. Nous faisons appel à la communauté internationale pour fournir des services de secours et pour envoyer des hélicoptères et d’autres ressources afin d’hâter le sauvetage de milliers de personnes prises dans des situations dangereuses où l’eau continue à monter. Les gens s’agrippent aux cimes des arbres et aux toits. La communauté internationale a une obligation morale de faire preuve de la même solidarité humanitaire qu’elle a montrée lors d’autres catastrophes telles que le tremblement de terre dévastateur en Turquie en 1999. Caucus Africain Militantes pour les droits des femmes menacées en Nigeria L’imposition de la loi Sharia dans un état du Nigeria et le mouvement vers son implémentation dans d’autres états musulmans du nord a engendré une épidémie d’assassinats dans le pays. Plus de 1000 personnes ont été tuées. Quelques militantes ainsi que d’autres organismes de la société civile et des leaders d’opinion ont exprimé l’opinion que l’introduction de la Sharia pourrait se faire au détriment du statut de la femme. D’autres croient que ces lois, un cadre législatif basé sur l’interprétation du Coran, sont compatibles avec le CEDAW et aideront les femmes. Depuis une semaine, le gouvernement du Nigeria a suspendu l’implantation de ces lois et certains états ont accepté de suspendre l’implémentation. Le Nigeria a ratifié le protocole additionnel CEDAW.
Caucus des ONG "Une absence gênante dans les recommandations: l’enseignement post-secondaire" Madame Mary-Louise Kearney, de la Nouvelle-Zélande, dirige l’unité de l’UNESCO sur la Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur. Depuis le forum de Beijing, son unité a été chargée de démontrer, au moyen d’exemples, pourquoi les femmes ont droit à l’enseignement supérieur. Son unité a constitué des partenariats avec des organismes axés sur l’enseignement supérieur, tels que l’Organisation internationale de l’Amérique du Nord et de l’Amérique du Sud sur l’enseignement supérieur, l’Association des universités africaines, l’Association des universités du Commonwealth et l’Association des universités arabes. L’objectif est de démontrer comment l’éducation aide les femmes, sur tous les plans et dans tous les domaines, y compris dans les domaines économique et social. "Les nombreuses barrières au renforcement du pouvoir des femmes sont culturelles – c’est faux. Deuxièmement, aussi longtemps que les femmes n’occuperont pas des postes décisionnels, il ne se passera rien. Si nous demandons des "faveurs", nous ne recevrons que des coups sur le bout des doigts. Nous devons nous trouver en position de prendre des décisions et de les mettre en œuvre." L’enseignement supérieur a triplé au cours des dix dernières années, grâce à l’accroissement remarquable de la participation des femmes. "Dans les pays de l’OCDE, on observe un afflux énorme de femmes de plus de 28 ans, dont plusieurs ont une famille et un emploi. Nous prévoyons que cette tendance s’étendra à d’autres pays. Au Canada, la majorité des personnes entrant à l’université sont des femmes." Madame Kearney a mis en évidence un problème, dans les recommandations de la CSW: celles-ci donnent l’impression que l’enseignement universitaire n’a rien à voir avec le développement. "Le développement a besoin d’apprentissage fondé sur la recherche et d’apprentissage fondé sur les compétences. Le reste du monde avance dans cette direction; alors, pourquoi cette conférence piétine-t-elle ?" Lin Pugh, WomenAction 2000 Education comme moteur de changement Au 21e siècle, l’un des principaux atouts d’une nation sera les connaissances de ses citoyens, tel était le thème central du panel de sur ‘La mondialisation : l’éducation comme moteur du changement." L’éducation est une condition fondamentale pour la mise en oeuvre de tous les domaines du document Beijing+5. Les participantes au panel ont souligné le rôle des éducations formelle et informelle, en mettant l’accent en particulier sur l’éducation non-formelle à la maison comme lieu crucial de formation à une éducation non sexiste. A l’école, une perspective de genre devrait traverser tous les aspects du cursus, pas seulement les aspects nommés dans l’Outcome Document, afin qu’elle soit considérée comme une partie intégrante des droits humains. La sensibilisation politique et la prise de parole en public sont d’autres éléments qu’il faudrait intégrer aux cursus afin d’habiliter les jeunes filles à exprimer leurs opinions. Quoique l’accès à l’éducation de base soit regrettablement encore une considération majeure, une piorité doit être portée à l’éducation de l’adolescente et de la jeune femme. L’Outcome document tel que présenté manque d’actions et d’initiatives pour ce groupe d’âge, les leaders de l’avenir. Les enjeux requérant une attention spécifique sont : le besoin d’une reconnaissance des qualifications éducationnelles à tous les niveaux; l’initiation et le financement par les gouvernements de programmes d’orientation de carrière pour les filles dès l’enfance; services d’orientation de carrière adéquats pour les étudiantes, leur permettant d’avoir une polyvalence sur le marché du travail; accès et participation des femmes à l’éducation aux technologies. Les femmes ne doivent pas être uniquement des usagères des technologies; elles doivent également créer des logiciels, ne serait-ce que pour équilibrer la dominance masculine dans l’industrie des logiciels. L’accès à l’éducation tertiaire et à l’éducation permanente est crucial afin que les femmes participent à part entière au développement durable. L’analphabétisme comprend plus que des compétences de base. Il doit comprendre les compétences de base en sciences et dans des domaines tels que l’économie et le droit. Comment les femmes peuvent-elles exercer leurs droits si elles ne les connaissent pas? Anne Holden Ronning, IFUW Les jeunes femmes provoquent des applaudissements à l’ONU Le premier mars, pour la première fois dans l’histoire de l’ONU, des jeunes femmes de toutes les régions du monde ont pris la parole pour interpeler les gouvernements membres de la CSW et les ONG internationales. "Nous sommes la génération la plus grande au monde. 50% de la population a 30 ans ou moins, ce qui sous-tend le besoin vital de perspectives de la jeunesse lors de ces séances. Nous sommes sujets de droits et nos droits humains doivent être favorisés et pleinement respectés", a dit Mariana Arantes Nasser, 19, du Brésil. Le Caucus Jeunesse a été fondé lors de la 43e session de la CSW en 1999. Un groupe de jeunes femmes trouvait préoccupant le fait que la seule référence aux jeunes femmes dans le document initial sur la santé était une mention de leurs taux élevés de tabagisme et de SIDA. Depuis ses débuts, les jeunes femmes ont insisté sur le besoin d’actions concrètes tenant compte des besoins et intérets spécifiques des jeunes femmes. "Dans notre génération, l’égalité entre hommes et femmes n’a pas été atteinte; il reste beaucoup à faire. Nous, les jeunes femmes, apportons de nouvelles perspectives et approches pour innover" a dit Nasser. "Arrêtez d’imaginer nos besoins; commencez plutôt à nous écouter et à travailler avec nous. Si vous prenez au sérieux la Plate-forme d’Action et les femmes, il faut commencer avec nous. Les gouvernements doivent rester vigilants face aux dangers qui guettent les jeunes femmes aujourd’hui !" Pour nous rejoinde: (Shireen Lee 1-212-749-3808 ou Error! Reference source not found. ou Franziska Brantner 1-202-903-7894 ou participez au Young Women Internet Forum (abonnez vous à: listserv@nic.surfnet.nl) SID rencontre sur l’asymétrie de la mondialisation Plus de 200 femmes se sont entassées dans la salle B afin de discuter les effets de la mondialisation sur leur vie. Que ce soit par rapport aux droits des femmes, à la santé ou à l’équité économique, le renforcement des liens, des ponts et des réseaux était à l’ordre du jour SID et les autres réseaux d’ONG dont CONGO ont offert de continuer la discussion dans d’autres forums et d’apporter à Genève les messages du Caire, de Beijing, de Vienne et de Rio.
Opinion - La dimension régionale Voici la fin de la première semaine de travail de ce comité préparatoire et où en sommes-nous, les ONG ? Dans un vague état de confusion ? Ou si nous savons vraiment où nous nous dirigeons, tandis que nous entamons véritablement le travail du comité préparatoire de la session spéciale de juin ? La première version du document de travail proposé pour la présente session de la Commission de la condition de la femme, le Outcome Document, est sorti le 21 janvier. Les cinq commissions régionales des Nations Unies ont tenu des rencontres entre décembre 1998 et février 2000 et il est peu probable que toutes leurs "Conclusions adoptées" soient parvenues à influencer d’une manière ou d’une autre le contenu de ce document. Quand au splendide document de la coalition des ONG, les rédacteurs ont-ils fait un usage quelconque des conclusions des rencontres régionales ? À titre de lien Soroptimiste avec la CEE, j’ai eu la chance d’assister à la rencontre régionale tenue à Genève en janvier 2000 et d’obtenir les documents des autres rencontres régionales par l’entremise de mes homologues Soroptimistes, qui y avaient assisté. J’ai donc pris connaissance des débats régionaux, des idées exprimées et du langage employé et je suis parfaitement d’accord avec le point de vue exprimé par les ONG cette semaine, selon lequel nous ne devons avoir recours ni à ces idées ni à ce langage. Dans son exposé devant la CCF, cette semaine, M. Patrice Robineau, de la CEE, a fait le commentaire suivant: "bien que les façons de procéder diffèrent d’une région à l’autre, il convient de souligner que toutes les conférences régionales ont tenu compte de l’importante participation des ONG, ce qui a donné lieu à une contribution substantielle au débat et aux résultats des rencontres." Le rapport des Soroptimistes sur la conférence africaine abonde dans le même sens et affirme: "un des traits particuliers de la conférence a été la participation à part entière des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux au cours de la plénière et des sessions de travail ." Ma propre expérience à la conférence de la CEE confirme ces propos. Le forum préliminaire des ONG, d’une durée de deux jours, a produit des documents adoptés par chaque groupe de travail, documents qui ont été utilisés par la suite lorsque les personnes présidant les divers groupes se sont jointes au groupe gouvernemental chargé de la rédaction, afin de produire les Conclusions adoptées par les régions. Donc, avez-vous vu les conclusions de votre région ? Êtes-vous satisfaites du fait qu’à titre d’ONG régionale, vous avez effectivement exercé une certaine influence sur ces conclusions ? Et maintenant – et c’est ce qu’il y a de plus important –, les idées et les opinions exprimées dans ces conclusions régionales sont-elles utilisées dans le travail que nous faisons à cette session de la Commission de la condition de la femme ? Valerie Evans, Soroptimist International
Transversales - Réflexions d’une Participante ONG Les Nations Unies sur papier et et en pratique sont deux choses trées différentes. Je suis venue ici en croyant que j’en savais pas mal sur le contexte et les fonctions de cet organisme, mais rien de tout cela ne m’aide. Les premiers jours, je me sentais vraiment "la petite nouvelle". Perdue, étonnée, ébahie, j’étais obligée de tout trouver, des toilettes au café en passant par les bons contacts et la documentation. Évidemment, tout se place; un peu de curiosité et d’initiative vont loin, surtout lorsque tu es l’Une parmi de très nombreuses "petites nouvelles." Alors on s’entraide et au bout d’un jour ou deux en se promenant dans les couloirs on a l’air d’avoir affaire là; tout fait partie du rôle… Une autre partie du rôle c’est d’être extrêmement occupée de manière bien relax. On se retrouve dans un immense édifice, au sous-sol; de larges corridors, beaucoup de salles de conférences, des aires de détente, des coins café. Des dizaines de conversations flottent autour de nous, des dizaines de pas résonnent. Les gens rentrent et sortent des réunions officielles avec de grandes tasses de café et des bouteilles d’eau plus grandes encore. Les réunions semblent presque une toile de font pour l’action réel: dans les couloirs et dans les petites salles les gens se rencontrent pour d’autres réunions, sans les traducteurs et les micros. La lumière du jour ne se rend pas jusqu’ici, alors j’aime bien manger dans le grand cafétéria avec vue sur la rivière. C’est particulièrement magnifique lorsque les nuages se poursuivent ou que le soleil scintille sur l’eau, mais par n’importe quel temps ça fait une contraste salutaire avec le tourbillon humaine qui remplit cet édifice. Humains de toutes parts de toutes les couleurs, tailleurs gris (comme le mien aujourd’hui) ou sari brillant. Des délégué-e-s des gouvernements et celles des ONG qui font des pressions sur les gouvernements. Ici c’est vraiment un forum mondial; un lieu de rencontre pour tous les peuples. Faire partie de cela, ne serait-ce que quelques jours, est une expérience magnifique.
Processus officiels - DAW Briefing Après l’ouverture officielle de PrepCom2, le débat général et le deuxième panel de suivi des enjeux émergents (lundi), les négociations devraient atteindre leur vitesse de croisière dès mardi. DAW discutera avec le Bureau comment faciliter le processus. DAW est prète à fournir aux NGOs des comptes-rendus quotidiens. Si vous avez besoin d’un état des lieux sur un enjeu particulier, prière de le communiquer d’avance à DAW afin que la personne appropriée puisse être présente.
Ressources Réseau sur la recherche sur la violence faite aux femmes Un projet de recherche universitaire allemande "Les ONGs et la bonne gouvernance mondiale" explore les réseaux d’ONG autour de la thématique de la violence faite aux femmes et la contribution de ces réseau à la légitimité de la politique aux Nations Unies. L’objectif est d’identifier lesquels des ONG participent à la communication mondiale, où se trouvent les focus et comment ils sont connectés aux marges des débats trans-nationaux. La recherche se basera, entre autres, sur un questionnaire qui circule parmi les ONG pendant la CSW d’ici le 17 mars, et qui est disponible à la salle de conférence B et au Café Internet WomenAction (UN Church Center 12e étage). Contact Barbara Finke ONGs: Briefing quotidien Veuillez contacter le sous-comigt ONG pour transmettre vos requêtes: Sudha Acharya, Sara Longwe, Pam Rajput, Lydia Alpizar, Charlotte Bunch, Lenata Bloem, Leslie Wright
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